Réalisation de la ville nouvelle de Boughzoul ,Pour 100 millions de dollars, Daewoo décroche le marché
Le groupe sud-coréen Daewoo, présent dans la wilaya de Médéa depuis
2008, où il lui a été confié un programme de travaux de réalisation des
réseaux d’AEP, d’assainissement et de communication, s’est vu confier la
construction de nombreux bâtiments et édifices publics prévus dans le
projet de ville nouvelle de Boughzoul.
D’un montant de 100
millions de dollars dont une partie en dinars de 5,5 milliards et une
autre en devises de 36 millions de dollars hors taxes, le marché a été
attribué au géant sud-coréen sur la base d’une offre financière moins
élevée que les soumissions présentées par les autres concurrents.
L’annonce de cette attribution a été donnée par le ministère de
l’Environnement et de l’aménagement du territoire à l’issue d’un appel
d’offres international lancé il y a quelques mois et auquel ont pris
part plusieurs constructeurs de différentes nationalités, a-t-on appris.
L’on rappellera que la ville nouvelle de Boughzoul aura un rôle
d’attractivité pour accueillir les investissements en abritant des
activités industrielles et technologiques de pointe articulées avec la
recherche scientifique, l’éducation et le développement durable.
Ces actions se réaliseront sous forme de pôle fondé sur le tertiaire supérieur, le quaternaire et l’énergie nucléaire.
Sur 6 000 ha que la ville nouvelle occupera, 4 000 ha seront destinés à
l’urbanisation, 1 000 ha formeront la zone agricole irriguée, sachant
que des travaux de terrassement des principales voies de communication
et de construction de gaines sont en voie d’achèvement sur une
superficie de 940 ha.
La ville nouvelle de Boughzoul permettra
de réduire les contraintes exercées par les populations vivant sur la
bande littorale et dans les grandes métropoles du Centre en favorisant
des flux inverses.
En outre, la ville nouvelle de Boughzoul a déjà
reçu l’appui du Fonds mondial pour l’environnement (FME) dans l’objectif
de donner un caractère concret à l’utilisation des énergies
renouvelables.
Dans ce cadre, le projet bénéficie de
l’assistance du FME pour le financement des actions relatives à réduire
l’émission de carbone et à respecter l’équilibre environnemental de la
zone. Outre cela, la ville nouvelle qui comptera, à l’horizon 2030,
quelque 350 000 âmes servira aussi de modèle en matière d’aménagement
urbain, selon les déclarations faites il y a quelques mois par le
premier responsable du projet.
Le volet écologique est aussi
important dans la démarche retenue puisqu’il est prévu un réseau vert
réservé aux espaces verts qui s’étalera sur 25% de la superficie
urbaine. En outre, un réseau bleu qui englobera un lac de 25 km2, doté
d’un système de traitement des eaux usées et d’une station d’épuration,
sera mis en place.
Des instituts dédiés à la recherche en la matière verront le jour afin de donner une consistance très forte à la spécificité de la ville en tant que ville écologique.
La ville du futur aura, donc, pour particularité de concilier le développement économique et social de la région et l’équilibre écologique de son aire d’influence dans une démarche réfléchie et anticipatrice, est-il encore indiqué.
Source : Liberté
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